En terre australe, fin d'un voyage
- Rose & Hans Lemaire Andia
- 19 mai 2017
- 3 min de lecture
Bonjour tres chers amis, Notre vélophonie c'est terminée en terre Australe ! Arrivés à Puerto Williams, cette terre retirée du Chili, éloignée des grandes civilisations, isolée sur une ìle face à l'antarctique, nous avons unis notre amour à la terre, aux arbres, au ciel pour finir cet incroyable odyssée sonore en paillettes de nuages et en confétis d'étoiles. Il était important pour nous d'arriver en cette dernière ville du Chili, qui est très difficle d'accès, pour marquer la fin de notre voyage à vélo mais aussi pour s'unir et symboliser notre amour. Nous vous annoncez donc que nous sommes allés au "registro civil" mardi 2 mai 2017 à 16h pour faire notre union civile ! Maintenant, une nouvelle aventure peut commencer. Nous avons rebrousser chemin et sommes actuellement à Punta Arenas. Nous retournons lundi a Puerto Natales pour travailler dans un hotel en tant que benevoles en attendant de trouver un emploi sur place ou un peu plus au nord de la Patagonie. Le voyage a velo est devenu une drogue, notre huile de coude, notre beurre de cacahuète, notre café et il est dfficile de s'imaginer arrêter de pédaler à la découverte de contrés inexplorées. Notre couple ressort grandi et encore plus soudée qu'auparavent par une telle experience de vie, de force et de nature. Maintenant, il nous reste plus qu'à puiser dans nos plus belles energies pour tracer un nouveau cour d'eau qui deviendra riviere puis fleuve grace a la lumiere qui brille en nous et qui nous guide dans nos choix de vie. Ce voyage nous a permis de s'abandonner á nous et á des difficultés qui ont été nécesaire pour accomplir un tel voyage avec determination et confiance. La nature qui s'imposait à nous resplandissait dans toute son harmonie et l'écoute profonde de ses racines nous a ancrés dans sa terre et permis de se détacher de toute inutilité. La richesse des paysages et de sa symphonie florale nous ont permis de voir et d'écouter, de réfléchir et d'oublier, d'explorer, de crier et rigoler... découvrir des sensations inconnus, méditer des pensées inachevées, toucher la poésie, sentir la musique, écouter les arbres parler, les feuilles danser, le vent chuchoter, la pluie nous caresser, imaginer les animaux nous épier. Nous nous sommes sentis si petit et si ignorant face à cette nature immense et mystérieuse. Que se passe-t-il derrière ces montagnes et ces nuages ? Tout n'est pas découvert et doit rester ignoré, comme les rêves doivent parfois rester des rêves... Voilà donc la fin de ce voyage après des milliers de kilomètres parcouru à travers de somptueux décors d'une nature imposante par ses volcans, fleuves, glaciers, désert, lac de sel, flamand rose, vicuna, condor, puma, ciel illuminé, étoiles nocturnes, cols enneigés, lacs ténebreux, glace prisonnière, roche vertigineuse... Maintenant de nouvelles décisions sont à prendre ; continuer, trouver un emploi, s'enfuir, voyager, s'abandonner, rester au Chili, aller en France. Il est difficile pour nous de revenir à la réalité et de se dire que pédaler c'est fini pour un moment. Nous sommes contre cette routine mondialiste et idéalisons une vie oú nous serions indépendant des ordinateurs, de l'internet, la télévision et pourrions être auto-gérant, marêchet, artiste, poête ! Il est dure pour nous de se dire qu'on est à la recherche d'un emploi qui ne nous correspond peut-ètre pas pour pouvoir vivre et survivre... que faire maintenant ? Suivre le courant des fleuves, des glaciers, des fjords, des baleines et se laisser emporter par le train de la vie... On veut s'aimer, on veut rêver, on veut pédaler ! On vous aime, mille merci de nous avoir soutenu, de nous suivre et de nous lire... Hans et Rose au bout du monde

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